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Episode I: La forêt

Les animaux dans la forêt vivent, ne se souciant pas du monde extérieur Ils ne sont pas spécialement heureux, pas spécialement malheureux. Cette problématique ne fait pas sens dans leur monde, la forêt. Ils naissent, mangent, se reproduisent. Fabriquent parfois un nid, parfois un terrier ou un trou qui se faufile parmi les grosses racines d'un chêne voisin. Des fois,ils se font dévorer par un autre animal qui agagné le duel. Cette forêt en est riche, de ces animaux. De grands arbres en emiresqui sont à la fois membres de la diversité biologique locale mais aussi have pour des dizaines d'autres habitants / Lichens, mousses, fourmis, termites. Tiens, ici, un petit rongeur qui mange les branches de l'arbre qui l'abrite. Là, un oiseau fabrique un nid qui contiendra bientôt la relève générationelle.Tous ces membres fontionnent si bien entre eux, sans y penser, car leur existance même est accordée à cet environnement qui leur est propre et dont ils font partie itégrante. Pas de pensée complexe, des réponses à stimuli, des instincts innées, éventuellement quelques comportements appris si on veut vraiment pousser les limites.

Chapitre I: L'ermite

L'ermite vit et fait partie de la forêt depuis des années. Il consomme ses produits, lui rend sa matière transformée en abandonnant des pelures, des fèces, des bouts de tissu, disséminés parmi les colonnes centenaires qui bordent tous ces chemins partagés par les habitants de la forêt, humains ou non. L'ermite rejoint le système de fonctionnement de la forêt: pas besoin d'être heureux quand ce n'est pas vraiment l'idée principale de l'endroit. Bon, étant humain, il ne peut s'affranchir de ses émotions, mais la vie est plus simple depuis qu'il s'est installé au pied de son arbre. Pas forcément plus facile (d'ailleurs bien plus difficile que sa vie d'avant, ce qui en dit long!), mais moins complexe. La subtilité Vient de la multitude d'éléments à observer et de phénomènes à observer, à vivre dans la forêt. L'ermite vit dans la forêt quasiment au jour-le-jour, Il a bien quelques pièges à aller vérifier, quelques plantes dont il prend soin, quelques petits projets d'artisanat, mais rien qui nécessite planification complexe ou investissement majeur, Cela l'empêche de progresser ! Diraient ses semblables, Mais justement, il a complètement changé de manière de fonctionner et cela lui va D-ès bien comme ça. A l'aide de ses petites potteries, il va chercher de l'eau au cours d'eau le plus proche, Il arrose les quelques plantes qui vivent autour de son arbre, va voir la progression de la fourmilière du sud. Il cueille-des baies sur son passage, Il va vérifier son piège en osier placé dans le cours d'eau, un peu plus en amont de son coin à crevettes d'eau douce. Il ne manque pas de nourriture, mais il faut dire qu'il n'est pas difficile. Très fin et assez grand, l'ermite a la peau calleuse et la peau posée sur une couche de muscles secs qui sont entraînés tous les jours. Il peut parfaitment monter au plus haut des chênes, nager à travers le lac, courser un lièvre si l'occasion se présente, On pourrait croire que l'ermite, âgé d'une quarantaine d'années si l'on en croit ses cheveux grisonnants et son visage usé par le soleil,

a tout abandonné de sa vie précédente. Il ne présente en effet aucune envie de construire un logement plus complexe que sa modeste cabane. Aucune envie d'amasser les quelques objets assimilables à des trésors que l'on peut rencontrer dans la forêt. Il chante, parfois, sans vraiment utiliser de mots. En fait, on ne l'entend parler qu'a lui-même, dans cette forêt. Enfin, on 1 entendrait s'il y avait quelqu'un pour écouter. Voie-tu, l'ermite est totalement seul, pas sûr même que quelqu'un soit au courant qu'il existe en ce lieu qui lui devient de plus en plus sacré de jour en jour. La seule activité humaine que l'ermite continue à faire, stritement tous les jours, c'est d'écrire. Il écrit à l'aide d'un pinceau qu'il a confectionné lui-même, sur des morceaux d'écorce, de grandes feuilles qu'il a trouvées et séchées, sur des ardoises. Etonnament, il semble vouloir conserver ses écrits. Il les cache dans son abri rudientaire, les place sous son toit tressé, faisant en sorte de les protéger de l'eau s'il le peut. Il ne semble pas si serein quand il écrit, il semble quitter la forêt et son rythme millénaire, aspiré par des mots qu'il s'empresse de jeter sur le papier de gestes peu précis et qui semblent Montrer une envie d'en finir avec cette tâche. Et l'ermite écrit, presque tous les jours, des mots qui seraient incompris par ses voisins les écureuils et piverts, si ceux-ci leurs portaient une quelconque attention. L'ermite essaie de gérir.

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