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Executable file
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journalentry | 2024-10-15T04:01 |
les rituels, comme faire une tisane,.se brosser les dents, et même regarder mon portable un peu avant de dormir (mais sans les réseaux sociaux) c'est en fait importent parce que ça me co ditipnne à dormir. je pourrais rajouter de lire qq pages même si en pratique je ne le fais pas vraiment.
Lorsque, comme je le fais maintenant, je me couche super tard, je suis généralement stressé, et essaie de me coucher - quand j'ai enfin décroché de ce qui me retenait - j'ai tendance à le faire trop brutalement, artificiellement. Comme s'il fallait que je me dépêche de me détendre. Je me force à faire ce qui devrait venir naturellement par peur de me laisser aller, comme un entonnoir de sable qu'on met sous pression pour que ça coule plus vite. Ça ne peut pas fonctionner.
Alors remettre en place le rituel hors de son contexte habituel, prendre le temps de me faire une tisane, de me brosser les dents, et caresser boubou, ça aide, même si ce n'est pas exactement le même feeling que d'habitude.
Ces rituels qui rythment mon quotidien sont importants et lorsqu'ils disparaissent, le soutien qu'ils m'apportent aussi. Je n'ai pas le support qui me permet d'avancer dans la journée. Intuitivement, je ne planifie même plus mon temps à l'échelle de la journée, puisque les jalons qui la délimitent privent mon sens naturel de ses repères.
Pendant cette période, je pense qu'il est important que je garde ces repères, cette routine. Mais évidemment, c'est plus compliqué quand je suis le seul à me les imposer. Je suis deja en retard au boulot quand on m'impose un horaire, alors quand je suis seul aux commandes, je n'ai pas l'impression d'avoir le contrôle.
Avec un peu de planification à plus long terme, même une semaine, je peux les les imposer à mon futur moi. Si je planifie des jalons, je les respecterai plus facilement : ils sont actés, qui suis-je pour modifier ce qui est prévu ? C'est bien plus simple de suivre le plan, même si ça veut dire qu'il faut que je me bouge.
Quand j'ai consommé toute mon avance de planification, alors c'est la débandade : soit je panique, si des obligations arrivent a moi avec le temps qui avance inexorablement, soit je me délite, et je ne fais rien à part sombrer un peu plus dans ma flaque froide d'aphasie. C'est alors qu'il me faudrait un outil qui puisse m'extraire de cette flaque.
Mais alors, où devra me mener cet outil : une la tête sortie du guidon, dans quelle position je veux être ?
Tout d'abord, je dois faire le deuil de ce que j'ai cru pouvoir entreprendre et me trouver dans un mode "sans erreur". Une simple tâche à réaliser pour la journée. Si la raison de mon aphasie est le blocage sur une tâche, et que celles-ci n'est pas raisonnablement faisable, écrire ce que je sais dessus et fermer le dossier pour la journée.
Ensuite, suivre un rituel codifié : Aller faire une balade et faire le tour d'un bâtiment en particulier, par exemple. Me faire un thé. Pas de ménage, c'est une tâche. Aucun résultat n'est demandé de ce moment. Je peux m'éloigner de toute responsabilité et laisser wander ma tête.
Si une tâche n'a pas de temps alloué, alors il y aura blocage : le matin je ne me définis pas de temps pour démarrer ma journée. Cette tâche doit alors, en tous cas inconsciemment, être terminée instantanément. Comme c'est impossible je bloque dessus.
Demain, je me lève, je me définis 30min pour me réveiller, 30min pour démarrer la journée, puis je la démarre.
mais alors qu'est ce qui marche ?
je liste souvent les fonctionnements, comportements, qui me déplaisent et qui ne fonctionnement pas pour moi. Mais qu'est ce qui fonctionne, alors ?
Faire une balade, ça me libère l'esprit. Je m'éloigne un instant du problème qui entrave ma réflexion. Que ce soit quand j'allais au lac de maine pour me changer les idées, ou juste marcher en ville.
???
demain
the vert no 25