git-subtree-dir: temp-repo git-subtree-split: 6688605ad41f49d1eccead8d29421c658cad0100
3 KiB
Executable file
type | date |
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journalentry | 2025-03-26T19:10 |
Moins de surplanification
Si j'y réfléchit un peu avant, certaines tâches sont simples ou simplifiables, avant meme de les ajouter à mon agenda.
Ex : l'install party de demain.
Je m'imagine devoir
- lire la doc de mon nas
- relire l'article qui décrit comment installer linux
- préparer une clef USB
- télécharger l'image
Parfois c'est important de bien se préparer, et ça m'aide assez souvent. Mais dans ce cas, en fait ça pouvait se simplifier en :
- penser à prendre une clef USB En lisant l'agenda, j'y aurais pensé de toute facon.
Donc dans certains cas, over-planifier n'est meme pas nécessaire.
- Ca fait moins de prise de tête
- Ca fait moins de tâches dans l'agenda (et donc moins de stress)
Cécité émotionelle
Hier soir, en lisant le chapitre sur les violences physique du livre Parents toxiques, j'ai eu des flashbacks d'images et d'émotions que je n'avais pas eu avant :
- la peur quand papa m'approchait de moi pour me frapper, et que je reculais, mais pas trop vite pour ne pas l'énerver encore plus, sans quoi j'étais asséné d'un "Viens ici !"
- Le sentiment de honte, mêlé de peur du rejet, quand je suis parti de l'école française d'Amman pour la dernière fois, sans dire au revoir à qui que ce soit. J'avais l'impression de les abandonner, et en même temps je n'ai pas osé aller leur dire au revoir, par peur qu'ils soient choqués ou qu'ils se sentent trahis.
- Ou était imane quand je me faisais frapper ? A part quand elle suppliait mon père d'arrêter ? "Si tu ne veux pas arrêter pour lui, fais le pour moi, je t'en conjure"
- Les moments si proches que j'ai vécus avec mon père à la même période pendant laquelle je me faisais le plus maltraiter : les moments dans la voiture, dans le chaud, avec Michael Jackson pour aller aux chantiers navals. Les bricolages ensemble ou il me montrait et me faisait faire : il semblait fier de moi et j'étais ravi.
- Peut être d'autres mais c'est dur de se replonger là
Aujourdh'ui, je suis déprimé, les symptômes de mon TDAH augmentent, ça a été super dur d'aller à la danse, et je n'étais pas très bon, pas "dedans". En plus c'est l'anniversaire de mon père demain.
J'ai pu y réfléchir un peu. Mais sur le moment je ne me rendais pas compte de l'étendue de mon affect(ation ?). Comme si j'étais paritellment aveugle à mes émotions.
Ca me fait penser à comment j'ai bloqué mon cou au ski. J'ai fait du sport à fond un jour, bien plus que ce que j'ai l'habitude de faire, et ce n'est que le lendemain, en mettant mon casque, que j'ai senti une douleur dans tout mon dos et mon cou : je suis resté bloqué pour les qq derniers jours de vacances, et ça a mis 2 semaines à complètement disparaître.
Sans habitude, je ne me rendais pas compte de mes limites, et je ne "sentais" pas mon corps.
Et si c'était le même chose avec mes émotions ? L'espoir réside dans le fait que ça serait possible d'apprendre à mieux se connaître.